De Habib à ... Boulos?

Le scénario qui s'est produit en 1982 va-t-il se répéter?

À l'époque, Philip Habib, un Américain d'origine libanaise, était l'émissaire du président américain Ronald Reagan, chargé de résoudre la crise libanaise. M. Habib devait transférer l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) dirigée par Yasser Rafat de Beyrouth en Tunisie et acheminer les armes palestiniennes vers la Syrie.

Le président élu américain, Donald Trump, va-t-il charger Massaad Boulos, lui aussi un Américain d'origine libanaise et père du gendre de Trump, de retirer les armes iraniennes du Liban ainsi que les armes palestiniennes dans les camps? Cette action serait le prélude à un cessez-le-feu au Liban, à l'élection d'un président de la République, à la formation d'un nouveau gouvernement, à l'activation du travail des institutions étatiques, à la mise en œuvre de la résolution 1701 et au déploiement de l'armée au Liban-Sud.

M. Boulos a révélé qu'il sera chargé de négocier avec la partie libanaise afin de parvenir à un accord concernant le Liban, car le président Trump tiendra sa promesse “de mettre fin à la destruction au Liban par le biais d'un accord de paix régional global”. “M. Trump s'est engagé à mettre fin à la guerre avant d'entrer à la Maison Blanche, sans entrer dans les détails”, a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Amos Hochstein, l'émissaire du président Joe Biden dans la région, reviendra pour poursuivre les efforts visant à un cessez-le-feu et à l'élection d'un président au Liban, en coopération avec l'envoyé français Jean-Yves Le Drian, qui devrait arriver au Liban en même temps que lui.

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