Magro de Bkerké: Nous nous efforçons de parvenir à un cessez-le-feu
Hervé Magro a réaffirmé au patriarche maronite, le soutien constant de la France au Liban et sa volonté de l’aider à recouvrer “sa souveraineté”. ©Al Markazia

L'ambassadeur de France au Liban, Hervé Magro, a réaffirmé le soutien constant de la France au Liban et sa volonté de l’aider à recouvrer “sa souveraineté” et donner ainsi à son peuple “l’espoir d’un avenir meilleur”.

“Nous déployons des efforts continus pour parvenir à un cessez-le-feu (entre le Hezbollah et Israël) et nous encourageons également toutes les initiatives libanaises qui permettront d’assurer un avenir meilleur pour ce pays et d’ouvrir une nouvelle page”, a déclaré le diplomate français, jeudi, sur le perron de Bkerké, à l’issue de sa rencontre avec le patriarche maronite, Béchara Raï.

Sa visite au patriarche maronite avait aussi pour but de l’informer des “retombées” de la Conférence internationale de soutien à la population et à la souveraineté du Liban, qui s’est tenue à Paris le  24 octobre 2024, à l’initiative du président français, Emmanuel Macron.

“La France considère que le patriarche maronite et le patriarcat ont un rôle clé à jouer dans ce contexte afin de préparer cet avenir meilleur (...)”, a poursuivi M. Magro, mettant ainsi l’accent sur le fait que Bkerké est un interlocuteur incontournable pour la France.

Durant l’entretien, les deux hommes sont convenus de “la nécessité de continuer d’œuvrer de concert” pour atteindre les objectifs susmentionnés.

“Nous avons également souligné l'importance de fournir une assistance aux personnes déplacées (en raison de l’intensification de la guerre) et de trouver des solutions pour protéger le système éducatif au Liban, qui représente l'avenir de ce pays”, a enfin défendu M. Magro.

“Une situation aggravée”

Mgr Raï a en outre reçu la visite de l’ambassadeur d’Italie, Fabrizio Marcelli.

À l’issue de la rencontre, M. Marcelli a fait part de son inquiétude “face à l’aggravation de la situation au Liban, en six mois”, lorsqu’il s’était rendu la première fois à Bkerké, comme il l’a précisé.

“Malheureusement, la situation s’est fortement détériorée à cause de la guerre, en particulier en ce qui concerne la question des déplacés et des centres d’hébergements”, a-t-il déploré.

“Nous sommes convenus de la nécessité d'élire un président pour ouvrir une nouvelle page qui permettra de sortir le pays de la crise”, a conclu le diplomate italien.

 

 

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