L'Observatoire syrien des droits de l'homme a rapporté jeudi que cinq civils avaient été tués en Syrie dans des frappes israéliennes sur Qousseir, près de la frontière avec le Liban, Israël disant avoir touché des "entrepôts d'armes" et sites de l'unité d'élite du Hezbollah.
L'Observatoire (OSDH), basé au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, a indiqué que trois frappes avaient visé Qousseir, où le Hezbollah serait fortement présent, ainsi que des zones voisines, faisant état plus tard de nouvelles frappes dans la région.
L'OSDH a précisé que l'une des frappes avait visé "un dépôt d'armes et un entrepôt de carburant du Hezbollah dans la zone industrielle de Qousseir", tuant cinq civils.
D'autres entrepôts ont été visés à la frontière syro-libanaise, de même qu'un pont au sud de la ville, selon l'OSDH.
L'armée israélienne a dit dans un communiqué avoir mené des frappes aériennes sur Qousseir visant des "entrepôts d'armes et des centres de commandement utilisés par la force al-Radwan", l'unité d'élite du Hezbollah.
Elle a ajouté avoir mené "ces derniers mois" des frappes pour "réduire les transferts d'armes de l'Iran au Hezbollah au Liban via la Syrie."
"L'agression israélienne a provoqué des dégâts dans la zone industrielle et certains quartiers résidentiels de Qousseir, dans la région de Homs (centre)", a indiqué de son côté l'agence de presse officielle syrienne Sana.
Israël a intensifié ces derniers jours les frappes sur les zones frontalières où sont situés les passages entre le Liban et la Syrie, mettant hors-service deux postes-frontières principaux.
L'armée israélienne affirme que le Hezbollah les utilise pour acheminer des armes depuis la Syrie.
Plus d'un demi-million de personnes au Liban ont fui vers la Syrie depuis le 23 septembre, selon les autorités libanaises.
Avec AFP
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