F1: déjà l'heure de la revanche pour Lando Norris au Mexique
Le podium du Grand Prix des États-Unis ©ANGELA WEISS / AFP

Privé de podium le week-end dernier aux Etats-Unis au bénéfice du leader au championnat du monde de Formule 1 Max Verstappen, Lando Norris, deuxième du général, tâchera de reprendre l'ascendant sur son rival néerlandais à partir de vendredi au Mexique.

A Mexico, Norris sera-t-il le nouveau sombre héros ? S'il y a fort à parier que le public mexicain sera tout acquis à la cause de leur vedette nationale Sergio Pérez (Red Bull), le Britannique de chez McLaren débarque dans la capitale mexicaine avec la ferme envie "de tout donner" après "avoir manqué de peu le podium à Austin".

Lors de la dernière manche à Austin (Texas), Norris avait franchi la ligne d'arrivée 3e mais en raison d'une pénalité controversée de cinq secondes infligée dans les derniers instants de la course pour sa manoeuvre à l'encontre de Verstappen, il avait rétrogradé à la 4e place, au profit de son concurrent néerlandais.

Au général, le triple champion du monde résiste toujours à Norris, qu'il distance de 57 points à la veille de la 20 manche (sur 24) de la saison.

Avec un maximum de 146 points encore à distribuer lors des cinq dernières manches, le pilote McLaren doit désormais inscrire en moyenne 11,5 points de plus par week-end que son rival chez Red Bull jusqu'au GP à Abou Dhabi début décembre, pour remporter son premier titre en F1.

Red Bull sous pression 

 

Situé à plus de 2.200 mètres d'altitude, l'Autodromo Hermanos Rodriguez présente un défi technique pour les monoplaces en raison de la raréfaction de l'oxygène, qui expose les voitures au risque de surchauffe.

"Ca n'est facile de trouver le bon équilibre pour gérer cela tout en obtenant un maximum de performances de la voiture, mais nous nous y sommes bien préparés à l'usine", a assuré Frédéric Vasseur, le patron de Ferrari, qui arrive au Mexique galvanisée par son doublé lors du GP des Etats-Unis, Charles Leclerc ayant remporté la course devant son coéquipier Carlos Sainz.

Grâce à cette performance, la Scuderia, troisième du championnat chez les constructeurs, ne compte plus que huit unités de retard sur Red Bull (504 points contre 496 pour Ferrari) à qui elle peut récupérer la deuxième place dès dimanche.

Si tout reste encore à jouer, l'enjeu est de taille puisque le classement final de la saison détermine la part des revenus de la F1 reversée aux écuries: mieux elles sont classées, plus leurs primes sont élevées.

Aux avant-postes, McLaren (540 points), devenue mi-septembre la première force du plateau grâce à la constance de ses pilotes Norris et l'Australien Oscar Piastri, compte 40 points d'avance sur Red Bull.

 

Pérez en danger ? 

 

Pour tenter de contenir Ferrari - et revenir sur McLaren - Red Bull pourra d'abord compter sur Verstappen, qui espère pouvoir capitaliser sur les améliorations constatées à Austin sur sa RB20. En ligne de mire : sa 4e victoire de rang au Mexique - ce qui serait sa première victoire en GP depuis fin juin.

Son coéquipier Sergio Pérez, seulement 8e du championnat, tachera lui de briller à domicile pour faire taire les rumeurs entourant son avenir dans les rangs de la firme autrichienne.

"La chose la plus importante pour moi serait d'offrir un podium à mes fans et à mon pays, à la maison", a assuré le Mexicain, qui n'a plus signé de Top 3 depuis le GP de Chine en avril.

Engagé jusqu'à fin 2025 chez Red Bull, Pérez pourrait voir son contrat se terminer avant cette date, la faute à son manque de performances.

Pour lui succéder, Liam Lawson fait partie des favoris. Pour son premier GP de la saison le week-end dernier en remplacement de l'Australien Daniel Ricciardo chez Racing Bulls, le Néo-Zélandais de 22 ans a terminé 9e après être parti d'une lointaine 19e place.

Autre jeune espoir, l'Argentin Franco Colapinto, qui disputait avec Williams seulement son quatrième GP dans l'élite à Austin a aussi terminé dans les points dimanche (10e) - des performances qui pourraient l'envoyer au côté de l'Allemand Nico Hülkenberg chez Sauber l'an prochain, là où le dernier baquet de la grille reste à pourvoir.
 

Avec AFP

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