Le président du Parlement iranien, Mohammad Ghalibaf, a de nouveau frappé. Dans des déclarations à la presse reprises par l’agence locale, Al-Markazia, il a décidé, au nom des Libanais, que leur référence n’est autre que le guide suprême de la révolution islamique en Iran, l’ayatollah Ali Khamenei.
Selon Al-Markazia, Ghalibaf a relevé que “Ali Khamenei, les responsables et le peuple iraniens représentent les principaux piliers pour le peuple libanais”, qui, il faut le souligner, a un avis totalement différent sur la question.
Le président du Parlement iranien a en outre fait part de “sa gratitude” aux Libanais et à leurs dirigeants “pour l’accueil” qu’ils lui ont réservé lors de sa visite au Liban, le 12 octobre.
Jeudi, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, s’était indigné de propos que Ghalibaf avait tenus dans le cadre d’une interview au Figaro, et avait demandé au ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, de convoquer le chargé d’affaires iranien afin de lui transmettre les protestations libanaises. Ghalibaf avait déclaré au Figaro que Téhéran était prêt à s’engager dans des pourparlers avec Paris pour une mise en application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, laquelle implique le retrait du Hezbollah jusqu’au nord du Litani et le déploiement de l’armée, aux côtés de la Finul, dans la partie méridionale du pays.
Le président du Parlement iranien a par ailleurs estimé qu’“Israël est en train d’accumuler les pertes sur le terrain, ce qui rend la bataille (avec le Hezbollah) extrêmement difficile pour lui”.
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