Israël se prépare à répondre à l'attaque iranienne
Des avions de chasse israéliens F-16 lors d'un spectacle aérien à Tel Aviv, le 5 mai 2022. ©Photo by JACK GUEZ / AFP

L'armée israélienne «prépare une réponse» à l'attaque massive de l'Iran, qui a lancé mardi environ 200 missiles sur le territoire israélien, a indiqué un responsable militaire israélien samedi.

«L'armée israélienne prépare une réponse à l'attaque iranienne illégale et sans précédent contre des civils israéliens et Israël», a déclaré à l'AFP un responsable militaire israélien sous couvert d’anonymat.

Il n'a donné aucune précision sur la nature ou le moment de la riposte.

Le quotidien israélien de gauche Haaretz, citant l'armée, a indiqué que la riposte d'Israël serait «significative».

L'armée israélienne «se prépare à une frappe importante en Iran à la suite de l'attaque de missiles lancée cette semaine par Téhéran», a ajouté le journal.

Il souligne également que «l'armée n'exclut pas la possibilité que l'Iran lance à nouveau des missiles sur le territoire israélien après l'attaque israélienne».

Le 1er octobre, l'Iran a lancé quelque 200 missiles sur le territoire israélien, la deuxième attaque directe de ce type en moins de six mois. La plupart des missiles ont été interceptés par le système de défense aérienne israélien, tandis que d'autres ont touché des bases militaires sans causer de dégâts majeurs ni de victimes, selon l'armée israélienne.

Les Gardiens de la révolution, armée idéologique de la République islamique d'Iran, avaient indiqué qu'il s'agissait d'une mesure de représailles à l'assassinat du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, et à celui d'un général iranien, Abbas Nilforoushan, tués le 27 septembre dans une frappe israélienne massive dans la banlieue de Beyrouth.

L'attaque iranienne contre Israël visait aussi à venger la mort du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué le 31 juillet à Téhéran dans une attaque imputée à Israël par l'Iran et le mouvement islamiste palestinien. Israël n'a fait aucune déclaration à ce sujet.

Avec AFP

Ici Beyrouth
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