Le ministre de l’Environnement, Nasser Yassin, a indiqué qu’ « alors que la partie nord des silos est fortement endommagée, contrairement à la partie sud qui est toujours stable, le processus d’inclination des silos s’est déclaré important, ce qui pourrait déclencher, à tout moment, leur chute ». D’après lui, « 6500 tonnes de céréales ont jusqu’à présent été déplacées selon les normes environnementales et transformées en bois industriel, avec le soutien de l’ambassade de France ». Toutefois, « 3000 tonnes de blé s’y trouvent encore, dont 900 qui ont déjà brûlé, à la suite des derniers incendies, en raison du processus de fermentation provoqué par les températures élevées », précise le ministre. Rappelons que les experts avaient déconseillé toute tentative d’extinction du feu avec de l’eau ce qui pourrait aggraver la situation.

En réponse à une question sur la date et l'ampleur de la chute, M. Yassin a répondu : « Nous ne pouvons connaître le moment exact de la chute, ni en évaluer l’ampleur. Nous surveillons cependant la zone qui depuis quelques semaines témoigne de l’ébranlement des silos, dont le risque d’effondrement se fait de plus en plus important ». Preuve à l’appui : « Les capteurs ont détecté une déviation de 2,5 mm par heure alors qu’auparavant cette inclinaison était observée chaque 24 heures », a déclaré Nasser Yassin.


Au sujet des consignes liées à la sécurité publique en cas de chute, M. Yassine a assuré qu'« il n'y a pas lieu d'évacuer les habitants des zones voisines ». Il a révélé « avoir contacté l'Électricité du Liban pour garantir l’alimentation en électricité des régions situées à proximité du port et à une distance de 1500 mètres ». L’EDL n’a encore fourni aucune réponse à ce sujet.
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